300 mille tonnes de bois de Vène sénégalais exportés par la Gambie : BBC alerte, le ministère de l’Environnement rassure

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Les chiffres font froid dans le dos. Dans une enquête publiée hier, la BBC (Africa Eye) révèle l’exportation par la Gambie de plus de 300 000 tonnes de bois de rose (Vène) vers la Chine, « depuis l’arrivée au pouvoir d’Adama Barro ».
La division africaine de la télévision britannique d’indiquer que « La Gambie a épuisé ses propres réserves de ce bois précieux et rare, il y a des années. Une enquête a révélé que la plus grande partie de ce bois provient du Sénégal voisin, où les forêts sont pillées à un rythme alarmant malgré la protection internationale du bois de rose d’Afrique de l’ouest ».
Suite à cette enquête qui semble polluer les relations entre le Sénégal et la Gambie, le ministère de l’Environnement du Sénégal est monté au créneau pour « rassurer l’opinion sénégalaise de l’engagement ferme de l’Etat à préserver nos ressources naturelles en général et forestières en particulier ».
Dans un communiqué de presse, le ministère tient à informer que : « l’Etat du Sénégal a pris conscience, depuis déjà plusieurs années, de la nécessité de remédier à cette tendance de perte de biodiversité et de destruction de nos précieuses ressources vers d’autres contrées ».
4 tracteurs, 22 camions et 1568 charrettes gambiens saisis en 2019
Ainsi, une batterie de mesure ont été prises, signale le communiqué, allant du renforcement des effectifs des Eaux et forêts au renforcement du dispositif coercitif (patrouilles de la gendarmerie et de l’armée, entrée en vigueur de nouvelles lois, durcissement des peines, signatures d’accords avec la Gambie).
Une démarche qui, selon le ministère, a permis d’arriver aux résultats suivants en 2019 : « l’établissement de 1527 procès-verbaux pour non-respect des dispositions du code forestier, dont 143 ont fait l’objet d’emprisonnement ; la saisie de 8941 billons de bois frauduleux, 4 tracteurs, 22 camions et 1568 charrettes gambiens ».
Le ministère invite, par ailleurs, « l’ensemble des citoyens de cette nation à participer à l’effort de reboisement, afin de contribuer à la restauration de nos écosystèmes dégradés ».
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