ADOPTION DU PROCHAIN CODE TOURISTIQUE

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ASSEMBLÉE NATIONALE

Le Code touristique, qui est déjà dans le circuit, va bientôt passer à l’Assemblée nationale pour son vote. L’assurance a été donnée par le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, lors du vote de son budget, avant-hier mercredi, 28 novembre. Un texte qui permettra, explique la tutelle de « répondre aux préoccupations liées aux conditions des travailleurs du secteur touristique. » En plus, « d’apporter des solutions à toutes les questions liées aux dysfonctionnements dans le secteur, la promotion des sites historiques. »

D’après Mame Baye Niang, repris par Le Soleil, « ce nouveau Code sera un outil pour renseigner les hôteliers et travailleurs du secteur sur leurs rôles, les touristes sur leur prérogatives et les communes qui accueillent les hôtels sur leurs responsabilités et charges. »
Grâce à ce Code, « les métiers qui se développent autour du tourisme, de l’artisanat, du transports touristique, du guide, seront réglementés et la classification des hôtels sera respectée pour refléter la qualité de leurs services (3, 4 ou 5 étoiles). »

Pour insuffler un nouveau souffle au tourisme en Casamance, le ministre en charge de la question, annonce la mise en place d’un crédit hôtelier pour augmenter « la capacité des réceptifs hôteliers touristiques ainsi que la qualité de leurs services. » A cet effet, affirme Mame Mbaye Niang, les hôtels fermés en Casamance ou en difficultés à Saint-Louis peuvent en bénéficier, dès lors qu’ils appartiennent à des Sénégalais. Ce que le ministre assimile à une levée des obstacles qui entravent l’envol du tourisme en Casamance.

A l’occasion de l’examen du budget dudit ministère qui a connu une légère hausse de 1,392 milliard en valeur absolue et de 11,05% en valeur relative, passant de 12,598 à 13,990 milliards de FCFA, les membres de la commission de l’économie générale, des finances, du plan et de la coopération économique, ont jugé les crédits budgétaires octroyés au ministère du Tourisme « trop faibles » pour faire face à la concurrence gambienne et du Cap Vert sur la balnéaire notamment pour assurer la progression vers l’objectif de 3 millions de touristes en 2023.

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