Bagarre à Dakar Dem Dikk, trois blessés et des véhicules endommagés

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L’inauguration du Centre médico-social de Dakar Dem Dikk, situé à la cité Lobatt Fall (Pikine Ouest), a failli virer drame. Une bataille rangée a éclaté entre les travailleurs de ladite entreprise. Ainsi, trois personnes ont été blessées et des véhicules endommagés.

«Ma voiture et celle de mon mari ont été endommagées. La bataille rangée a commencé vers 2 heures du matin et elle a été très épique, a témoigné une dame, victime de la bagarre. Les pierres pleuvaient de partout. Mon père a essayé de les raisonner mais, ils continuaient à se battre. Ils ont tout cassé. C’est pourquoi nous avons saisi la police pour réparation du préjudice subi.»

Syndicaliste de l’Union des travailleurs de Dakar Dem Dikk, Mamadou Goudiaby, est pointé du doigt comme étant responsable de la bagarre. Il est accusé d’avoir mobilisé des nervis pour faire capoter le processus de mis en place du centre médico-social.

«Trois cadres sont contre ce centre médico-social parce qu’il a été crée sans qu’ils ne soient consultés ni informés, a déclaré le porte-parole des travailleurs qui sont contre le centre. Nous avons su que c’est l’argent de l’IPM qu’on a utilisé pour réfectionner le bâtiment. Ils ont fait un prêt de 80 millions de francs Cfa au niveau de l’IPM pour le réaliser. C’est pourquoi on s’est levé pour dire non. On considère cet investissement comme détournement de fonds et d’objectifs.»

Intervention du préfet

Il y a toujours de l’électricité dans l’air au niveau du centre médico-social. Les travailleurs refusent d’enterrer la hache de guerre. Ainsi, le centre est placé sous haute surveillance policière. Et pour éviter que la situation dégénère, le préfet de Pikine, Oumar Assane Ndiaye a décidé de surseoir à l’ouverture du centre médico-social.

«C’est une mesure conservatoire pour préserver un peu l’ordre public, explique le préfet. Donc, les deux camps dans cette affaire doivent se réunir autour d’une table pour discuter et trouver une solution à leur problème. C’est la raison pour laquelle on a déployé un dispositif pour les dissuader par rapport aux affrontements qu’ils avaient prévus de faire. Nous allons faire une rencontre avec les deux camps pour régler définitivement le problème.»

 

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