Coups de bâton, pompes forcées et gifles: en Inde, on ne rigole pas avec le confinement

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L’Inde, le deuxième pays le plus peuplé au monde avec 1,3 milliard d’habitants, a décidé mercredi de placer l’ensemble de sa population en confinement pour trois semaines afin de lutter contre la propagation du coronavirus. Et la police ne recule manifestement devant rien pour faire respecter les mesures de sécurité.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a annoncé mardi lors d’une adresse télévisée à la nation la décision d’instaurer le confinement, demandant que “chaque quartier, chaque ruelle, chaque village” soit cloîtré. “Si ces 21 jours ne sont pas respectés, le pays et votre famille vont revenir 21 ans en arrière”, a estimé le dirigeant nationaliste hindou.
Il faut dire qu’en raison de son nombre gigantesque d’habitants, qui vivent bien souvent les uns sur les autres dans des conditions déplorables, l’Inde apparaît comme un pays particulièrement exposé à un virus aussi contagieux que le Covid-19. Le pays fut d’ailleurs le plus sévèrement touché par la grippe espagnole il y a un siècle avec 18,5 millions de victimes, soit 6% de sa population à l’époque.
Gare aux incivilités
Pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise, les autorités se montrent intransigeantes en cas de non-respect des règles de confinement et de distance sociale. Comme on peut le constater sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, la police se réserve en effet le droit de frapper les citoyens à coups de bâton ou de les gifler. Certains contrevenants s’exposent même à des pompes forcées ou des flexions sur jambes en guise de punition. Certaines de ces scènes ont été photographiées (voir photos ci-dessous) par des journalistes travaillant pour diverses agences de presse occidentales.
Des cercles sont également dessinés sur le sol afin de faire respecter les distances de sécurité. (Lire la suite sous les tweets)
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