Crise entre le DG De Senelec et son ministre où est Macky ?

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En pleine période Conoravirus, le dossier électrique Senelec -Akilee  met de l’ambiance dans le pays. Le contrat d’exclusivité de la start-up sénégalaise que la nouvelle direction de l’entreprise veut renégocier, au même moment où elle passe commande chez l’entreprise israélienne Powercom, est en train de faire très mal au système en place. Lequel se tire des balles dans le pied mais à une sérieuse chance que l’opposition soit aux abris depuis quelques temps. Loi d’habilitation oblige.

Mais le plus grave dans cette histoire de gros sous de la Senelec  qui fait beaucoup rigoler dans les ambassades occidentales, est que c’est l’Etat dans l’Etat. Une direction générale qui se rebelle contre sa tutelle, ou entre un subordonné et son supérieur hiérarchique, cela est anormal à leurs yeux. Du jamais vu dans ce qui reste de la République exemplaire que Sédar a laissé au Sénégal.

En effet, ce dérèglement de comptes semble être un signe de dépérissement de l’Etat que le «Patron», comme ils l’appellent au «château», doit vite mettre un terme. Car, dans le système, beaucoup s’interrogent sur ce silence assourdissant du chef de l’Etat dans cette affaire par presse interposée.

Dans une République normale, les affaires de l’Etat ne se lavent pas en public. Ou son ministre est fautif sur sa gestion antérieure et il le change, ou c’est un directeur général qui veut se donner des libertés et qui doit vite être recadré. Quel que soit le cas, il doit agir. Sans quoi, ce sera la porte ouverte à toutes les supputations dans son régime où plus personne ne se mouille depuis l’affaire de son frère cadet, Aliou, dans le scandale mis au grand journal par le panorama de chaîne britannique Bbc. Et, dans les salons dakarois il se dit que si Pape Mademba Bitèye a osé affronter l’ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat, c’est parce qu’il a le soutien total de celui qui l’a nommé, en l’occurrence Macky Sall. Lequel, selon certaines indiscrétions dans le système, aurait déjà promis le poste de Mouhamadou Makhtar Cissé à quelqu’un. Vrai ou faux ? On donne notre langue au chat. Mais, force est de constater que tout cela affaiblit les institutions.

Source Walf

 

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