Don de sang en Afrique : L’autosuffisance et la sécurité transfusionnelle, deux équations à résoudre

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Booster la transfusion sanguine en Afrique, tel est l’objectif principal de la Société africaine de transfusion sanguine (Sats). Pour ce faire, le Centre de national de transfusion sanguine du Sénégal (Cnts) va organiser du 20 au 23 avril, le 10ème congrès de la Sats en Afrique francophone. Ledit congrès va réunir plus de 400 délégués africains et non africains qui travaillent dans le domaine de la transfusion sanguine. Les précédentes rencontres de la Sats se sont déroulées plus dans les pays du Magreb et dans les pays d’Afrique australe.
Le thème retenu est « la transfusion sanguine et les priorités de santé en Afrique ». Les experts vont échanger et partager mes expériences de leurs pays respectifs sur les meilleures stratégies globales d’amélioration de la sécurité transfusionnelle ainsi que de l’autosuffisance en produits sanguins de qualité en vue de réduire la mortalité maternelle et infantile. Ces stratégies vont contribuer à renforcer les systèmes de santé afin de permettre une couverture santé universelle.
« Nous voulons un stock suffisant de sang pour qu’il n’y ait pas de rupture durant le ramadan »
« Il n’y a pas assez de sang en Afrique. Nous sommes dans un contexte qui renforce ces difficultés avec le coronavirus mais il faut savoir que la transfusion sanguine n’est pas liée au Covid-19. Même si on sait que le sang est un moyen de transmettre pas mal d’infections. Donc les mesures pour sécuriser le sang doivent être mises toujours au premier plan », a fait savoir le Directeur du Cnts, Professeur Saliou Diop.
En effet, le Centre de transfusion sanguine du Sénégal (Cnts) a organisé une rencontre avec les journalistes pour parler du 10ème congrès international de la Société africaine de transfusion sanguine (Sats) et le programme des activités de promotion du don de sang.
En prélude à ce congrès, une campagne média d’information et de sensibilisation aux dons de sang, des journées portes ouvertes et une randonnée pédestre sont au menu. «Ce sera aussi l’occasion de présenter les enjeux de la tenue de ce congrès au Sénégal parce que c’est une période qui précède le mois de ramadan, nous n’avons pas suffisant de sang. Nous voulons avoir un stock suffisant pour que pendant cette période qu’il n’y ait pas de rupture ».
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