FRANCE – QUAND LE JUS DE BOUYE FAIT UN CARTON À MONTPELLIER

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L’entreprise Matahi travaille en partenariat avec une coopérative béninoise. En France, ses boissons sont vendues en circuit bio.

La première fois qu’il a vu ce « gros fruit un peu bizarre » c’était il y a dix ans, dans un labo. Raphaël Girardin est alors ingénieur agronome à Montpellier. Et il a cette idée : faire du jus de baobab ! Méconnu des consommateurs, le fruit a pourtant de beaux atouts : « Son taux de vitamines C équivaut à celui de 30 oranges. Et c’est aussi un super antioxydant pour le corps ! » assure celui qui a créé Matahi.

La société montpelliéraine, fondée en 2013 et pionnière du marché, commercialise aujourd’hui différentes boissons à base de cet « ingrédient clé » au léger goût sucré. Si l’offre et la demande ont tendance à grandir, avec de nouveaux produits à venir, les valeurs de la start-up écoresponsable n’ont jamais changé : « Préserver les ressources de la planète et favoriser le commerce équitable. »

« Payer les agriculteurs locaux au juste prix »
Cueillis au Bénin, les fruits utilisés proviennent d’une coopérative tenue par des femmes et faisant vivre 400 familles sur place. « Nous tenons à payer les agriculteurs locaux au juste prix », souligne Raphaël Girardin, qui veille par ailleurs à assurer la préservation des baobabs dans la région…

En France, c’est dans les circuits bio que Matahi a choisi de se développer pour « rendre populaire » son jus de baobab. À l’écart de la grande distribution. « Nous visons plus la pérennité que le profit », assume le fondateur. Pas de doute pour lui, la richesse est dans le fruit !

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