Inculpé pour corruption, Benyamin Netanyahou retire sa demande d’immunité au Parlement

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Inculpé pour corruption, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a finalement décidé de retirer sa demande d’immunité au Parlement.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a indiqué mardi avoir retiré sa demande d’immunité au Parlement, une heure avant le début d’une session parlementaire qui devait porter sur cette requête.

J’ai informé le président du Parlement que je retirais ma demande d’immunité. Plus tard, j’anéantirai les allégations ridicules […] formulées contre moi, a indiqué dans un communiqué le Premier ministre.

Mais pour l’instant, je ne laisserai pas mes adversaires politiques utiliser ceci pour troubler la démarche historique que je mène, a ajouté Benyamin Netanyahou, actuellement à Washington, où doit être dévoilé dans la journée (17 h GMT) le plan de paix américain pour le Moyen-Orient. Un projet que les Palestiniens ont déjà catégoriquement rejeté. 

Il clame son innocence

À l’automne, Benyamin Netanyahou a été mis en examen pour corruption, fraude et abus de confiance. Il est soupçonné d’avoir accepté 265 000 dollars de cadeaux, et d’avoir offert des avantages en échange d’une couverture médiatique favorable de la part d’un groupe de médias israéliens.

Il avait demandé début janvier au Parlement (Knesset) de lui accorder une immunité au terme des prochaines législatives du 2 mars, misant sur sa victoire pour se protéger de la justice.

Mais il ne dispose pas actuellement d’une majorité de soutiens à la Knesset et les partis d’opposition ont convaincu une majorité de députés d’examiner sa demande d’immunité avant les élections. Les députés devaient se réunir mardi pour décider de la création d’un comité chargé d’examiner sa requête.

Le Premier ministre clame son innocence et se dit victime d’une chasse aux sorcières des services du ministère public et des médias.

Puisque je n’ai pas eu de procès équitable, puisque toutes les règles de la Knesset ont été bafouées […], j’ai décidé de ne pas laisser ce jeu malsain continuer, a argué Benyamin Netanyahou mardi.

 

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