Insécurité : 22 millions de F Cfa volés au siège d’une coopérative agricole

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On peut dire qu’ils ont bien entamé la nouvelle année. Ceux-là, ce sont des malfaiteurs qui ont opéré à Afféry, dans les locaux d’une coopérative agricole dénommée « Cooba ». Ces scélérats se sont « tapés » plusieurs millions de F Cfa, dans cette dérive intolérable.

En effet, rapportent nos sources, tôt le matin du samedi 5 janvier 2019, un coup de fil peu ordinaire, vient sortir B.K de sa relative tranquillité. De fait, le jeune homme, la trentaine, est informé de ce que le siège de la coopérative dont il a en charge la direction, a vraisemblablement été objet d’un cambriolage.

Le cœur battant la chamade, l’homme cesse toute activité et fonce sur les lieux. Sur place, le constat qu’il fait, est amer. Des bandits sont effectivement passés dans sa structure.

Sans perdre de temps, il alerte le commissariat de police de la ville, qui, à son tour, dépêche des agents dans les locaux de la « Cooba ». Sur le préjudice matériel subi, on apprend que les bandits se sont tirés des lieux, avec la coquette somme de 22 millions de F Cfa.

Mais curieusement, ces malfrats que l’ont sait en général voraces, se permettent d’épargner une autre grosse somme d’argent. Celle-ci est d’un montant de 10 millions de F Cfa. Et pourtant, «  le chien, même rassasié, ne peut épargner de la viande », dit un proverbe africain.

Mais pourquoi ceux-là « crachent-ils » sur ces gros sous qui auraient pourtant donné un peu plus de relief à leur butin ? Cette attitude, pour le moins curieuse de ces cambrioleurs, il faut chercher à la comprendre. Les enquêteurs de la police s’y emploient justement. Tout comme ils s’attellent également à élucider une autre préoccupation. Laquelle ?

C’est qu’au cours de leur constat, les agents de police remarquent que les auteurs présumés de l’acte criminel, n’ont pas fracturé la porte d’entrée des locaux de la coopérative agricole. Étaient-ils donc en possession du double des clés, pour sévir ainsi, sans avoir eu besoin de défoncer la porte ? La question mérite vraiment d’être posée.

Franchement, des zones d’ombre qui contraignent, les agents des forces de l’ordre à se tenir à carreau d’une enquête superficielle. Les investigations doivent être poussées plus loin, pour appréhender tous les contours de cette forfaiture qui appelle à bien d’interrogations.

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