« Je suis un guerrier qui préfère mourir que de perdre la face… »

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Le président de la République, Macky Sall, est revenu sur son appartenance à la lignée d’une famille guerrière du Fouta. Il l’a dit lors de la cérémonie de présentation de son livre : « le Sénégal au cœur », ce mardi à Dakar.

Pour le président Macky Sall, il s’agit dans ce livre de « parler de moi ». Enfin une fois. « Il faut bien que je dise qui je suis. D’où je viens. Puisqu’on a voulu me présenter pour ce que je ne suis pas. Pour des raisons politiques. Par la cupidité politique, par la volonté de destruction qui n’a d’égard que la haine, on a voulu m’inventer une nouvelle histoire. Je donne la vraie histoire. Cette vraie histoire fait peur », dit-il.

« D’ailleurs, quand on dit condition modeste, il faut dire condition économique. Je n’étais pas de condition modeste socialement. La vraie condition de l’homme, ce n’est pas l’argent. Ce n’est point l’argent ou la richesse matérielle, elle est dans l’être, dans la manière d’être. C’est pourquoi, j’ai insisté sur les valeurs de courage, de dignité. Je suis d’une lignée de guerriers. Nous préférons mourir que de perdre la face. Il faut aller au Fouta pour s’informer. Chacun peut rester à Dakar pour dire ce qu’il pense», conseille l’auteur du livre : « le Sénégal au cœur ».

Pour le président Sall, « nous sommes un pays héritier d’une épopée glorieuse. Même si on ne le dit pas souvent. Je pense que les historiens ont ce devoir de rappeler par l’écrit, la parole, comment notre Sénégal s’est construit, à partir du Tekrour, du Djolof, du Sine, de la Casamance, du Fouladou. C’est par cette confluence de valeurs et de civilisations que le Sénégal d’aujourd’hui est un peuple de paix, de dialogue, un peuple ouvert, un peuple où on accepte les différences et où on doit combattre la volonté hégémoniste de quelque bord que ce soit ».

« Que la presse sénégalaise se batte pour décrocher des interviews avec moi… »

Le président de la République, Macky Sall, a une autre façon de voir le reproche que la presse nationale lui fait souvent de n’accorder des interviews qu’à la presse étrangère. « J’ai fait des interviews avec la presse sénégalaise. Il n’y a de limite que pour ceux qui se donnent des limites. Je ne suis pas dans des considérations de presse locale, presse étrangère. Avec internet, il n’ y pas de limites…c’est aux journalistes de se battre pour décrocher des interviews avec le président… », a-t-il répondu aux confrères qui lui reprochaient de n’accorder des interviews qu’à la presse étrangère.

« Le plaidoyer du président pour l’école Aminata Mbaye »

Les recettes de son livre seront versées à l’école Aminata Mbaye…de la Scat Urbam, c’est la révélation faite par le président Sall. « J’invite tout le monde à acheter pour faire œuvre utile», a dit le président Macky Sall au public venu assister à la cérémonie de présentation de son livre. L’école Aminata Mbaye, accueille des enfants souffrant de handicaps divers.

« Sandrine, un sujet de surface… »

A la question du journaliste Cheikh Yerim Seck, qui a invité le président à aller au fond des choses, comme le ferait un bon géologue sur l’histoire de Sandrine, l’auteur du livre : « le Sénégal au cœur » a laissé entendre, d’un ton taquin, que : « Sandrine est un sujet de surface, il faut le traiter comme tel, il n’y a rien en profondeur ».

Toutefois, il a consenti à rappeler le contexte dans lequel leur bande a fait la connaissance de Sandrine et les sacrifices consentis pour gérer la situation. « Elle venait de Lyon, en tant que petits africains, quand on voyait une fille blanche qui vient de la France, c’est normal qu’elle nous intéresse. Mais  on a signé un pacte, pour qu’on soit cool avec elle. Qu’elle soit notre sœur, pas plus (Rires). Même Souleymane Ndéné a respecté le pacte… », a dit le président Macky Sall pour fermer cette parenthèse sur Sandrine.

 

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