La fièvre de Lassa resurgit et ravage le Nigéria

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La fièvre de Lassa continue de tuer au Nigeria. Les autorités sanitaires du pays ont déclaré ce mardi une nouvelle flambée épidémique qui a fait 16 morts depuis début janvier, malgré les succès enregistrés l’an dernier pour faire reculer la maladie.

«Depuis le début de l’année, le nombre de cas de fièvre de Lassa déclarés a augmenté dans plusieurs Etats du pays», a précisé dans un rapport le Centre national nigérian de contrôle des épidémies (NCDC), qui fait état d’un taux de mortalité de 26,7 %. Au total, 172 cas suspects ont été recensés, dont 60 ont été confirmés positifs et 112 négatifs.

171 morts en 2018

«Compte tenu de cette augmentation (…), le NCDC a déclaré l’état d’épidémie et a activé un centre opérationnel d’urgence chargé de coordonner la riposte», poursuit le rapport. Le virus a été détecté dans 8 des 37 Etats du Nigeria.

En 2018, la fièvre de Lassa avait fait 171 morts dans 23 Etats du Nigeria (sur 633 cas confirmés et près de 3.500 cas suspects), mais la réaction rapide des autorités sanitaires avait permis de contenir l’épidémie. Une augmentation du nombre de cas est généralement observée pendant la saison sèche, entre janvier et avril.

La même famille de virus qu’Ebola

L’OMS décrit la fièvre de Lassa comme une infection virale appartenant à la même famille de virus que celui de Marburg et d’Ebola. Elle tire son nom d’une localité du nord du Nigeria où elle a été identifiée pour la première fois en 1969.

La transmission se fait par les excrétions de rongeurs ou par contact direct avec du sang, des urines, des selles ou d’autres liquides biologiques d’une personne malade.

 

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