L’état du Sénégal a un problème de trésorerie ; le MINISTRE AMADOU est le premier responsable :

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De prime abord, il faut comprendre que la dette extérieur de l’État du Sénégal était estimée à 6.500 milliards en 2016. Cette augmentation faramineuse de ladite dette est due en grande partie par l’émission des Eurobonds (obligations souveraines) sur le marché financier extérieur en date du 16 mai 2017 pour une somme de 660 milliards. Pareillement, en date du 25 mai 2018, la Société de gestion et d’intermédiation (SGI) avait évoqué dans son rapport que le gouvernement sénégalais devrait faire face à un remboursement de dette d’un montant de 8.349 milliards de francs CFA. De plus le FMI a estimé dans son dernier rapport que le gouvernement du Sénégal devrait résorber illico presto une dette de 100 milliards à défaut il lui serait très difficile de bénéficier des concours de la banque mondiale. Toutefois, il est important de préciser que compte tenu de l’augmentation de la croissance estimé à 6,5%, la dette publique est toujours soutenable aux regards des revenus de l’État (10% des revenus de l’État). Cependant, force est de reconnaître que cette bonne croissance n’est pas bien ressentie sur le quotidien des sénégalais. Cette situation s’explique, à mon sens, par une mauvaise répartition des investissements mais aussi par un remboursement en permanence d’intérêts sur le service de la dette. Par ailleurs, l’investissement publics est privilégié au détriment de l’investissement privé. Or aucun investissement publics ne peut être rentable s’il n’est pas adossé à de très bonnes industries. En outre, les intérêts du services de la dette sont consistants et augmentent de façon linéaires. Rapellons qu’en 2017, les intérêts sur le service de la dette étaient estimés à 165 milliards. Selon le ministre AMADOU BA, nous avons une bonne croissance économique (6,7%) mais au regard de tout ce qui précède, je pense que nos ressources sont alors utilisées pour rembourser les intérêts sur le service de la dette au lieu de satisfaire les besoins de la population. l’émergence du Sénégal pouvait être une réalité dans un future proche si le coût d’opportunités était de mise sur les finances publiques.

infos rewmi

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