Le village de Bellaho, dans l’arrondissement Sagatta (département de Kébémer), est secoué par une renversante histoire de mœurs, qui est en train de défrayer la chronique dans cette partie du Cajor. Cette affaire qui n’a pas encore fini de révéler tous ses secrets, met sur la sellette le nommé M.F, un jeune garçon âgé seulement de 17 ans.
D’après des sources de L’Observateur, le mineur est accusé d’avoir violé et enceinté une déficiente mentale de 15 ans. Les ennuis judiciaires du mis en cause ont commencé lorsque les parents de la victime présumée ont appris que celle-ci traîne une grossesse. Ces derniers, qui avaient pourtant constaté un changement morphologique de la fille mineure, n’avaient pas pensé qu’elle traîne une grossesse. Seulement, ils ont commencé à avoir des appréhensions, lorsqu’une vieille dame leur a conseillés de l’acheminer à l’hôpital pour une consultation.
Suivant à la lettre les conseils de la bonne dame, la maman de la fille a eu la surprise de sa vie, lorsque la gynécologue lui a révélé que sa patiente est enceinte de 07 mois. N’en croyant pas à ses oreilles, la civilement responsable de la malade mentale lui a posé des questions pour savoir l’auteur de la grossesse. Sans demi-mot, celle-ci a déclaré qu’elle a été enceintée par son voisin M.F. Très précise, elle poursuit: «Un jour, alors que je revenais de la brousse où je cherchais du bois mort, il m’a surprise par derrière avant de me plaquer au sol. Ensuite, il a entretenu des rapports sexuels avec moi. Quand il a fini d’assouvir sa libido, il a brandi la menace de me tuer si je le dénonçais auprès de ma famille. C’est pourquoi, je voulais garder le secret…>>.
Ainsi, lorsque l’affaire a commencé à se répandre dans le village, de bonnes volontés se sont levées pour convaincre la maman meurtrie de surseoir à sa volonté de porter plainte contre le mineur qui ne jouirait pas, lui aussi, de toutes ses facultés mentales. Malgré tout, celle-ci qui a déclaré urbi et orbi que sa fille ne sortait que pour aller au champ, a saisi d’une plainte les éléments de la Brigade de gendarmerie de Sagatta. Les hommes en bleu qui se sont saisis du dossier, ont procédé à l’arrestation du jeune homme indexé. Interrogé, il a avoué avoir couché une seule fois avec la demoiselle.
Cependant, il n’a pas assumé la paternité de la grossesse : «Je ne suis pas l’auteur de la grossesse…», a-t-il balayé d’un revers de la main. Non convaincus, les gendarmes, après bouclage de l’enquête préliminaire, ont déferré vendredi dernier le mis en cause, poursuivi pour viol suivi de grossesse sur une mineure de 15 ans, au parquet de Louga. D’après quelques indiscrétions, le désormais pensionnaire de la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Louga, qui ne jouirais pas de toutes ses facultés mentales, pourrait bénéficier des dispositions de l’article 50 du Code pénal.
Saly Diouf Infos Rewmi.