223 slips des hommes retrouvés chez un féticheur ramenés par leurs femmes: ses clientes désirent avoir un contrôle total sur leurs époux
Ces slips, appartenant aux hommes, auraient été confiés au supposé féticheur par leurs épouses pour diverses raisons. Si certaines souhaitaient renforcer leur amour, d’autres envisageaient faire du mal à leurs hommes. C’est l’une des femmes acculées par son église qui aurait vendu la mèche, et la descente policière qui s’en est suivie a mis à nue ces pratiques.
La police a retrouvé 223 slips masculins au domicile d’un homme supposé être un féticheur, après qu’une femme, ait révélé y avoir apporté le sous-vêtement de son époux pour le « gbasser » comme disent les Ivoiriens. Une pratique qui consiste à conquérir le cœur de l’homme et l’avoir sous contrôle total.
Interrogé, l’homme qui s’est présenté comme un tradi-praticien a avoué recevoir à se consultations de nombreuses femmes ayant des problèmes sentimentaux. Généralement, ses clientes désirent avoir un contrôle total sur leurs époux, et à cet effet, il leur exige de ramener leurs slips afin de travailler dessus.
Le résultat excellent de ses travaux ayant fuité de bouche à bouche entre ses clientes a augmenté le nombre des visites et aussi de ses recettes financières. Mais seulement, au delà de cette satisfaction de sa clientèle, plusieurs hommes ont été lésés et victimes de leurs épouses.
C’est l’une de ses clientes qui aura finalement mis fin à ses prouesses fétichistes. Sous la domination totale de cette dernière, l’époux avait fini par négliger sa famille et ses propres enfants d’un premier mariage. Ce qui a poussé ses derniers à se plaindre auprès du pasteur de l’église où la méchante priait tout de même.
Une séance de prières a permis aux intercesseurs d’épingler la femme qui n’a pas eu d’autre choix qu’avouer avoir fétiché son homme.Après son témoignage, elle a conduit son mari et la police chez le dit tradi-praticien.
Au total, la police a saisi 223 slips masculins dont les propriétaires seraient sans doute sous la domination de leurs femmes. Conduit au poste de police, le tradi-praticien n’a pas nié les faits et s’est défendu de ne faire que son travail.
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