Rupture du brut à la SAR : le collège des délégués parle de « cercle vicieux »

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Les Collège des délégués de la Société africaine de Raffinage (SAR) est monté au créneau. Ses membres  déclarent que 25 jours après un premier l’arrêt total des installations de la SAR pour rupture de pétrole brut, « un autre arrêt pour les mêmes raisons que les précédents », vient d’avoir lieu. « Le cercle vicieux et incompréhensible demeure et persiste toujours », indiquent-ils dans un communiqué de presse parcouru par IGFM.

« Érigé en règle de gestion par nos différentes autorités (Etat, actionnaires et direction de la SAR), ce cercle vicieux finira par mettre à terre notre outil de souveraineté́ énergétique. La sar assure actuellement sa mission d’approvisionnement par des importations et non par le raffinage, sa vocation première », indiquent les syndicalistes.

Ils se demandent pourquoi la SAR est aujourd’hui incapable d’assurer la fourniture correcte de la raffinerie en brut au moment où les cours mondiaux sont au plus bas. « En tout cas, les risques techniques (détérioration du matériel, sécuritaire, sûreté, pénibilité́, usure du personnel…) et pertes commerciales (manque à gagner, surestaries, frais financiers énormes, pénalités sur les retards de paiements…) sont réels et insupportables pour la SAR », disent-ils.

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