Hier, des remous ont été notés à Tobène, un village de la commune de Méouane, où les gendarmes ont assiégé la localité pour s’interposer entre les Ics et les populations locales qui réclament leurs terres. Les gendarmes ont exercé sur les populations une violence inouïe. A en croire les responsables des FDS/Les Guelwaars, trois chefs de village et un responsable des jeunes de la localité ont été mis aux arrêts. Babacar Diop et Cie pensent que le spectacle qui a prévalu, hier, à Tobène est la preuve que l’Etat n’a tiré aucune leçon de « l’affaire Ndingler ». Ainsi, renseigne L’As, FDS/Les Guelwaars dénonce avec la plus grande fermeté cette violence gratuite contre d’honnêtes citoyens qui ne demandent qu’une indemnisation juste et raisonnable avant de céder aux Ics leurs terres qui demeurent leur seul moyen de subsistance.
Appelant à la libération de toutes les personnes arrêtées, Babacar Diop et Cie estiment que les populations de Tobène ont droit à la même dignité que les Indiens dont l’Etat cherche à protéger les intérêts capitalistes, en usant d’intimidation, de terreur et de violence contre tout un village. Ils invitent l’Etat du Sénégal et la direction des Ics au dialogue avec les populations de Tobène. Car, ils considèrent que c’est le seul moyen pour trouver un barème d’indemnisation juste et équitable permettant aux populations de céder leurs terres tout en préservant leur dignité.