Fatma Samoura a travaillé pendant 21 ans au sein de l’Organisation des Nations Unies avant de devenir la première femme, mais aussi la première personnalité africaine et musulmane, à occuper le poste de Secrétaire Général de la FIFA en 116 ans d’histoire. Lors de l’édition 2020 du gala du Hall of Fame de l’IWF, elle a été honorée aux côtés de Mary Barra, présidente-directrice générale de General Motors, et de Gigi Rometty, directrice générale d’IBM.
Organisé en ligne en raison des conditions sanitaires actuelles, le gala a vu les trois nouvelles membres du Hall of Fame répondre à des questions sur leur parcours professionnel, donner des conseils aux jeunes femmes et indiquer les causes qui les motivent dans leur travail quotidien.
Lors de son entretien, la Secrétaire Générale de la FIFA a évoqué ses 21 ans passés au sein de l’Organisation des Nations Unies, son travail à la FIFA aux côtés de Gianni Infantino, sa mission de six mois en tant que Déléguée générale de la FIFA pour l’Afrique, visant à assister la CAF dans son processus de réforme, sa tolérance zéro envers le racisme et les comportements racistes, ainsi que ses conseils pour les femmes.
Dans un entretien vidéo avec Sarai Bareman, première directrice de la division du Football féminin de la FIFA, Fatma Samoura a déclaré : « Au cours de mes 21 ans dans le développement et dans l’humanitaire, j’ai rencontré des personnes venant de milieux très divers sur le plan religieux, ethnique et sexuel, et j’ai pu remarquer qu’elles réagissaient chacune d’une façon différente face aux obstacles et aux situations stressantes. J’ai ensuite pu m’appuyer sur cette expérience à la FIFA, où l’humain est toujours au cœur de nos activités. Que l’on soit entraîneur, footballeur ou amateur de football, on côtoie forcément des êtres humains. Ces années à l’ONU m’ont inculqué quatre valeurs fondamentales : le respect de la diversité, la lutte contre la discrimination, la lutte en faveur de l’égalité des chances et une société plus juste et plus équitable pour tous. »
La Secrétaire Générale de la FIFA rejoint au sein du Hall of Fame de l’IWF des femmes reconnues pour leur action dans des secteurs prioritaires à l’échelle mondiale, notamment Maya Angelou, poétesse et auteure américaine ; Phumzile Mlambo-Ngucka, secrétaire générale adjointe de l’ONU ; Rosa Parks, instigatrice du mouvement des droits civiques aux États-Unis ; Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Liberia ; Nawal El Moutawakel, première Marocaine, mais aussi première Africaine et musulmane, à remporter l’or olympique , Ella Fitzgerald, chanteuse de jazz américaine ; Ruth Bader Ginsburg, ancienne membre de la Cour suprême des États-Unis ; Louise Arbour, procureure en chef du Tribunal pénal international ; Hillary Rodham Clinton, ancienne première dame, sénatrice et secrétaire d’État des États-Unis ; Mary Robinson, ancienne présidente de l’Irlande ; Wilma Mankiller, première femme chef de la nation Cherokee ; Audrey Hepburn, actrice américaine de renommée internationale ; et Shirley Temple Black, enfant star et diplomate américaine.
Fatma Samoura a ensuite adressé aux femmes le message suivant : « Mesdames, gardez bien à l’esprit que si l’on vous a confié des responsabilités, c’est parce que vous avez les compétences et les qualifications requises pour les assumer. Pensez à vous entraider et comptez toujours les unes sur les autres. »
Le Forum international des femmes a été fondé en 1974 aux États-Unis par Elinor « Elly » Guggenheimer, alors présidente de la commission de l’aménagement de la ville de New York. Son objectif était de réunir des femmes aux accomplissements divers et leur fournir un forum pour l’échange d’idées et d’expériences, ainsi que de contribuer au renforcement du leadership des femmes aux échelles locale et mondiale. L’IWF compte aujourd’hui quelque 7 000 membres dans le monde.
Source : FIFA