La stupeur est totale parmi les salariés, après la découverte faite le 14 juin dernier par une stagiaire.
Nul ne sait, pour l’heure, depuis quand l’appareil était là. Un prestigieux cabinet d’avocats situé à Paris est le théâtre d’une sulfureuse affaire ces derniers jours, après la découverte le lundi 14 juin d’une caméra clandestine à l’intérieur des toilettes pour femmes réservées aux employées.
D’après une source interne citée par Marianne, « c’est une stagiaire, intriguée, qui est tombée dessus » dans les sanitaires du premier étage, dont l’accès est interdit aux clients, précise l’hebdomadaire. « De la taille d’une grosse carte de visite, pas spécialement miniature », l’appareil a été confié à la police, chargée d’effectuer les relevés d’éventuelles empreintes et traces ADN, qui pourraient permettre d’obtenir des informations sur la personne qui l’avait positionnée là.
« Rien n’indique que le voyeur qui a fait ça soit quelqu’un du cabinet »
En attendant, la découverte a évidemment fait grand bruit au sein du cabinet, dont environ 60% des 180 employés sont des femmes, selon Marianne. « Tous les salariés ont aussitôt été informés et une plainte a évidemment été déposée », assure le fondateur du cabinet en question, cité par Marianne. L’hebdomadaire précise que les jeunes femmes qui avaient l’habitude d’utiliser ces toilettes ont elles aussi « été incitées à déposer plainte ».
« Si l’auteur est démasqué, nous nous constituerons partie civile, et s’il s’avère être avocat, nous demanderons son renvoi mais aussi des poursuites disciplinaires au conseil de l’Ordre », promet le fondateur du cabinet. « Rien n’indique que le voyeur qui a fait ça soit quelqu’un du cabinet, tempère toutefois une autre source interne citée par Marianne. Cela peut aussi être un prestataire de service. »