Libération a donné, dans son édition de ce lundi, les détails du scandale du trafic de passeports diplomatiques. Selon le journal, les passeports étaient confectionnés au ministère des affaires étrangères “sans présentation d’une carte nationale d’identité valide; avec des fonds de dossiers introuvables”. Aissata Tall Sall a tenté de nier ce que ses propres services ont confirmé suite aux réquisitions des enquêteurs.
Contrairement à une légende, il s’agit bien d’un trafic de vrais passeports diplomatiques délivrés sur la base de faux documents , sans vérification. L’enquête a révélé des “dysfonctionnements” et des « négligences », selon Libération.