À travers un communiqué qui nous est parvenu, l’Association initiatrice de la proposition de loi contre le refus de paternité, «Touche pas à ma sœur», est monté au créneau pour dénoncer le sort d’Adji Sarr qui, aux yeux de ce mouvement, est une forme de «prise d’otage infligée». « Tribune »
«Les femmes détenues de Liberté 6, malgré qu’elles soient privées de liberté, jouissent plus qu’elle de leurs droits», a fustigé le mouvement. Dans le document parcouru, il est souligné qu’Adji Sarr est «confisquée» comme si on était à Guantanamo.
«Un fait constaté et que rien ne justifie. On a l’impression qu’il y a anguille sous roche. Rien ne doit l’empêcher de vaquer à ses occupations et vivre au même titre que ses semblables. Il faut qu’elle retrouve sa famille et ses proches, avec une sécurité rapprochée, si c’est nécessaire. Nous savons tous que ce dossier pendant devant la justice n’est pas du tout ordinaire ; mais n’oublions pas que cette histoire a déjà quatorze vies perdues avec elle», a déploré Ismaïla Kamby.
À cet effet, le procès d’Ousmane Sonko et Adji Sarr est, selon le président de «Touche pas à ma sœur» plus que jamais réclamé et doit se tenir dans les brefs délais. Et que le peuple sache ce qu’il s’est réellement passé entre les quatre murs de ce salon de massage.
«C’est normal qu’Adji Sarr, à l’heure actuelle, fasse des révélations en se confiant à certaines de ses proches qui ont accès à elle. Ce que nous demandons est simplement l’éclatement de la vérité. Cependant, nous n’accepterons jamais qu’elle soit utilisée comme fusible pour abattre qui que ce soit», a-t-il dit.