La politique, est une guerre sans effusion de sang et la guerre ,une politique sanglante. Ce diction de Mao Tsé-Toung résonne toujours comme un écho à point nommé avec notre piste de réflexion. En effet de plus en plus d’observateurs croient dur comme fer qu’à défaut d’une rébellion toute faite pour se constituer des listes parallèles en prélude aux Locales ; le camp présidentiel serait tenté d’affiner une stratégie mûrement réfléchie pour se donner toutes les cartes en main. A l’évidence, le jeu des frictions en vaut la chandelle politique au sein de la majorité présidentielle.
C’est l’inaperçu qui gouverne le monde politique et tout ce qui se dit ne se fait pas comme on le prétend et le contraire est tout aussi valable. Le Chef de l’Etat Macky Sall est non seulement la Première Institution de notre pays, mais aussi, il nomme à tous les postes de l’administration.
Il est aussi le Chef de la majorité politique. Il est difficilement concevable qu’on veuille nous faire croire que certains caciques du pouvoir ont crée leurs propres listes du simple fait qu’ils n’ont pas été investis par le Président. Mame Mbaye Niang,chef de cabinet du Président Sall a jeté le pavé dans la mare de Benno.
Il en est de même de l’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur, Mary Teuw Niane et bien d’autres personnalités du camp présidentiel à l’instar de Moustapha Cissé Lô. Le Président de la majorité présidentielle avait donné des consignes on ne peut plus claires.
C’est à lui seul que revient les choix de ses hommes et femmes pour diriger les listes. N’empêche, la plupart de ses proches qui n’ont pas été investis pour le compte de Benno ont dû créer leur propre coalition pour pouvoir participer aux élections locales.
Si c’est une sorte de rébellion payante pour eux,il n’en demeure pas moins vrai que du côté de Benno aussi c’est un avantage. Cela permet au camp présidentiel d’occuper le terrain et les médias avec des frictions politiques qui vont réduire la marge de manœuvre de l’opposition.
De toute évidence, la plupart de nos compatriotes croient dur comme fer que la constitution des listes parallèles au sein des acteurs de Benno procède d’une stratégie visant à annihiler l’opposition. L’on parle beaucoup de la majorité où les responsables se déchirent pour être tête de liste.
Et le Chef pourrait bien jouer le jeu en brandissant des menaces ouvertes qui, au fond, ne sont que de façade. En effet entre rébellion et combine, nombre de nos compatriotes pensent que la dernière option est plausible. Nous sommes en politique et tous les moyens sont parfois bons pour parvenir à ses fins.