Violences sexuelles : Le journaliste Jean-Jacques Bourdin visé par une deuxième plainte

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Le journaliste Jean-Jacques Bourdin est visé par une nouvelle plainte, notamment pour « agression sexuelle », des faits qui dateraient de 1988 et seraient prescrits, a indiqué jeudi l’avocat de la plaignante.

Me Eric Morain a confirmé à l’AFP une information du Parisien concernant cette plainte pour « agression sexuelle », « harcèlement » et « exhibition sexuelle », déposée mercredi au commissariat du XVIe arrondissement, chargé d’une enquête ouverte mi-janvier suite à une première plainte contre M. Bourdin.

La deuxième plaignante, « Marie », raconte avoir accueilli M. Bourdin dans une entreprise de communication où elle travaillait près de Paris en 1988 et où il venait donner un cours de « mediatraining ».

D’après elle, M. Bourdin lui aurait rapidement fait des allusions sexuelles puis aurait proposé de la revoir.

Des comportements sexuels problématiques
Quelques temps plus tard, ils se seraient retrouvés dans une voiture près de RTL, où travaillait alors M. Bourdin, et le journaliste aurait « fait apparaître son sexe en érection » et aurait proposé un rapport sexuel, puis aurait proposé de la payer pour cela, « 2.000 francs », selon son récit.

Il aurait ensuite tenté de l’embrasser « de façon assez brutale en rapprochant son corps contre le mien et en me coinçant contre la portière (…). Il a attrapé ma main gauche avec sa main droite et l’a dirigé vers son sexe toujours en érection », selon les déclarations de « Marie ».

Par la suite, M. Bourdin aurait eu des comportements sexuels problématiques lors de nouveaux passages au travail de Marie, « se masturbant en (la) regardant » par exemple, d’après elle.

Mi-janvier, la journaliste Fanny Agostini, ancienne présentatrice météo de RMC-BFMTV, passée ensuite par Thalassa, a porté plainte pour « tentative d’agression sexuelle » , des faits qui se seraient produits en 2013 en Corse, à Calvi.

Les faits dénoncés par Marie et par Mme Agostini pourraient être prescrits puisque le délai en la matière est de six ans.

L’avocat de M. Bourdin, Me Christian Saint-Palais, s’est dit « scandalisé que l’on puisse porter atteinte à l’honneur d’un homme en évoquant des faits dont Jean-Jacques Bourdin conteste absolument la réalité, et qui seraient anciens de 34 ans ».

« J’attends que le parquet classe cette plainte sans délai au simple constat évident que de tels faits seraient évidemment prescrits », a demandé le pénaliste.

Le journaliste, écarté temporairement de l’antenne sur BFMTV et RMC, avait déjà « contesté fermement avoir eu des agissements ou des attitudes susceptibles d’être réprimés par la loi, tant dans sa sphère professionnelle qu’en dehors ».

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