L’enquète sur les causes de l’incendie qui a couté la vie à onze (11) bébés au niveau du service de néonatologie de l’hopital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh commence à réveler ses scréts.
En effet les installations électriques du service de néonatalogie de l’hôpital de Tivaouane constituent une bombe qui a fini par exploser. C’ est la conclusion du Comité sénégalais pour la sécurité des usagers de l’électricité (Cossuel) qui a transmis son rapport à la Division des investigations criminelle (Dic), rapporte, Libération.
Le rapport en question qui date du 29 mai, révèle que les onze (11) bébés morts dans l’incendie étaient dans une salle avec un système totalement défaillant. Dans son diagnostic, le Cossuel a détecté des anomalies au nombre de douze.
Il s’agit notamment de : « absence de schéma électrique (non disponible), »non-respect des sections des câbles », « non-respect du principe de l’équilibrage des phases », « absence de plastrons sur le tableau électrique », « conducteurs électriques sans borniers de raccordement », « trois disjoncteurs modulaires 16A défectueux ».
Si le rapport de la Cossuel conclut à un court-circuit, l’enquête de la Dic s’oriente, pour sa part, vers le service de passation des marchés. Absentes du bâtiment, les deux infirmières toujours en détention ont raconté des contrevérités pour se « couvrir », alors qu’elles devaient surveiller en permanence la salle où se trouvaient les bébés.