Les 5 candidats à l’élection du 24 février prochain retenus par le Conseil constitutionnel (Macky Sall, Idrissa Seck, El Hadji Issa Sall, Ousmane Sonko et Me Madické Niang) ne dorment plus, depuis un certain temps, que d’un seul œil, préoccupés par la stratégie à dérouler pour mettre dans leur escarcelle le maximum de recalés à la présidentielle. Ces 25 victimes du parrainage font, aujourd’hui, l’objet de toutes les convoitises.
Pour ne s’y être pas du tout trompé, le journal Les Échos parle de «la folle course aux alliances». Là où Walf Quotidien a préféré utiliser le vocable évocateur de «la foire aux alliances». Pour sa part, le quotidien Enquête n’y va pas par quatre chemins et se contente simplement de «la course aux alliances». Bref, il s’agira, de ramasser du lourd ou de récolter de la paille.
Mais, au-delà de la sémantique, tous ces journaux s’accordent sur quelques constats : Idrissa Seck est en train de bâtir une très vaste coalition (Malick Gakou, Amsatou Sow Sidibé, Moustapha Guirassy, Pape Diop…), Macky Sall n’est pas en reste (Aissata Tall Sall…), Ousmane Sonko entend jouer crânement ses chances (Pierre Atépa Goudiaby, Boubacar Camara…) et les autres recalés rongent les freins et prolongent le suspense.
Si les consignes de vote, du moins officiellement, les plus attendues sont celles de Me Abdoulaye Wade et de Khalifa Sall, qui pourraient rouler pour Idrissa Seck, des soutiens sont notés ici et là en faveur des candidats. Si Me El Hadji Diouf a préféré jeter son dévolu sur Macky Sall, Lamine Massaly du Pds s’engage, lui, aux côtés de Me Madické Niang. Alors que 36 mouvements «karimistes» disent refléchir entre Idy, Madické et … Macky Sall.