Me Ousmane Ngom, ancien ministre de l’intérieur sous le régime libéral de Me Abdoulaye Wade, a invité la classe politique sénégalaise à une campagne électorale et une élection présidentielle apaisée. Le leader du Res (Rebâtir ensemble le Sénégal) est d’avis que la campagne électorale qui s’ouvre ce dimanche 03 février doit être l’occasion pour les prétendants à la magistrature suprême de convaincre les Sénégalais par leurs programmes et non installer la stabilité dans le pays.
« Nous lançons un appel à nos compatriotes, hommes et femmes, jeunes et vieux, pour que la campagne électorale puisse se dérouler dans la sérénité, la paix, en un mot pour qu’on puisse avoir une campagne électorale civilisée, pour que tout le monde comprenne qu’une campagne électorale ce n’est pas une querelle de borne fontaine, ni une querelle de charretiers, ou un combat de coqs. Un combat d’idées. C’est un combat de programmes, un dialogue de programmes, de visions et de stratégies pour le Sénégal », dit-il.
Il poursuit : »Il faut donc que tous les candidats, mais au-delà des candidats, tous les partisans et partisanes des candidats, puissent comprendre ainsi le rôle de la campagne électorale qui est un rôle d’éclairage pour les populations afin qu’elles comprennent davantage la vision et l’engagement, les compétences des candidats pour faire avancer notre pays le Sénégal vers l’émergence ».
« Donc, renchérit-il, il faudra qu’en gentlemen, de façon chevaleresque, que ce combat d’idées puisse se dérouler un peu partout dans le Sénégal et que nous puissions avoir une campagne civilisée. Nous souhaitons que le Sénégal sorte une fois de plus grandi de ces élections en tant que démocratie majeure comme nous l’avions montré il y a quelques années avec les différentes élections qui se sont déroulées. Notre pays a connu deux alternances démocratiques sans effusion de sang, et le lendemain des élections les gens sont allés au travail et les élèves sont partis à l’école ».