Depuis l’élection présidentielle du 24 février dernier, sanctionnée par la victoire du président sortant, Idrissa Seck s’était muré dans un silence total. Il est aujourd’hui sorti de son mutisme. Après une rencontre à huis clos avec les leaders de la coalition « Idy 2019 », il a fait face à la presse ce mercredi, 13 mars 2019.
D’emblée, Idrissa Seck a exprimé son indignation face à ce qu’il assimile à « des agressions de différentes natures qui ont été faites en direction des femmes et des jeunes qui ont voulu exprimer leur indignation face à la confiscation du pouvoir et qui ont été emprisonnés ». Le candidat arrivé deuxième à la Présidentielle d’exiger la libération immédiate et sans condition de ses partisans. Il en a fait de même en faveur de Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar qui l’a soutenu à la présidentielle.
Concernant le scrutin du 24 février, le leader du parti Rewmi estime que les Sénégalais ont fait leur devoir en sortant massivement exprimer, sans équivoque, leur désir de changement. « Nous entendons rester mobilisés, avec responsabilité et fermeté, pour la prise en charge de ce désir de changement et pour la défense des acquis démocratique du peuple », a déclaré Idrissa Seck. Avant d’ajouter : « La mobilisation et la détermination seront poursuivies sans équivoque et sans ambiguïté ». Dans le cadre de la prise en charge de ce changement, Idrissa Seck appelle à l’unité au sein de la coalition et au niveau de la classe politique. Ce, dit-il, « pour faire face à la volonté de confiscation de la volonté populaire ».
Il convient de rappeler qu’Idrissa Seck n’a pipé aucun mot sur les résultats de l’élection présidentielle encore moins sur le statut du chef de l’opposition qui fait débat après la réélection de Macky Sall.