La demande de mise en liberté de Tariq Ramadan, incarcéré depuis sept mois, a été rejetée par la justice, selon des informations révélées mercredi par le Muslim Post et confirmée par l’AFP.
Les juges d’instruction ont refusé cette troisième demande après une expertise informatique à charge…
Selon des sources proches du dossier, la version du théologien suisse de 56 ans, qui niait toute relation sexuelle avec deux plaignantes, est contredite par cette expertise de son téléphone et de son ordinateur remise lundi aux magistrats. Après le refus des juges d’instruction, un juge des libertés et de la détention doit encore se prononcer dans les trois jours sur cette demande de l’intellectuel.
Une affaire de viol en Suisse
Tariq Ramadan, qui souffre d’une sclérose en plaques dont le traitement a été jugé administrable en prison, réclame un placement sous contrôle judiciaire avec remise de son passeport suisse et une caution préalable de 300.000 euros.
Confronté en juillet et en septembre à ces accusatrices dans le bureau des juges, Tariq Ramadan, qui a reconnu des relations extraconjugales consenties et des «rapports fougueux, de domination» avec d’anciennes maîtresses, avait réaffirmé n’avoir jamais entretenu de tels rapports avec les plaignantes.