TOUTE LA VÉRITÉ SUR L’AFFAIRE DE LA CHÈVRE QUI A DONNÉ NAISSANCE À UN AGNEAU

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Depuis 2 jours le phénomène de la chèvre  qui a donné  naissance à un agneau fait la polémique sur les toiles.

Ainsi Samasante.net fait une recherche approfondie pour vous faire la démonstration scientifique du croisement entre chèvre et mouton.

Les éleveurs essaient de produire depuis des siècles,  des hybrides entre la chèvre et le mouton afin de créer des troupeaux d’animaux possédant en commun les caractères zootechniques les plus intéressants des deux espèces parentes. Bien que des rapports décrivant des hybrides vivants paraissent périodiquement dans les revues, les études effectuées au cours de la première moitié du XXe siècle ont montré que les fœtus issus de tels accouplements survivent rarement au-delà de la huitième semaine de gestation, par nos maitres biologistes (ERRY et WARWICK).

La principale difficulté des caryotypes de chèvre et de mouton est due surtout à l’absence de différences morphologiques entre la plupart des chromosomes qui les composent. En effet, la chèvre (Capra hircus) possède 58 autosomes acrocentriques, un gonosome X acrocentrique et un minuscule Y métacentrique et le mouton, 54 chromosomes parmi lesquels 6 sont métacentriques, 46 acrocentriques, un X acrocentrique et un Y petit et métacentrique (pour revue CRIBIU & LHERM , 1986 et CRIBIU & MATEJKA , 1985). La majorité des paires chromosomiques de ces deux espèces forme donc une série de taille décroissante dont les différences sont indiscernables entre deux paires consécutives. Seules, les techniques de marquage actuelles permettent, en induisant des bandes spécifiques sur chaque chromosome, de les reconnaître et de les apparier

L’accouplement naturel d’une chèvre (60 chromosomes) avec un bélier (46 chromosomes)  peut  produit une hybride fertile dont le caryotype composé de 57 chromosomes comprend trois autosomes métacentriques

Ainsi il apparaît probable que l’acquisition des mécanismes d’isolement reproducteur soit due à l’accumulation de mutations géniques au cours du temps et que des types plus primitifs du mouton soient capables d’hybridation réussie avec la chèvre parce qu’ils partagent encore certains allèles communs contrôlant la croissance et le développement du fœtus.

Dans la plupart des cas, de tels « hybrides vivants » sont des chevreaux ressemblant à des agneaux et l’examen cytogénétique, en mettant en évidence les compléments haploïdes de chacun des deux parents, permet de déterminer leurs origines. Cependant quelques cas d’animaux de caryotype connu issus d’accouplement chèvre x mouton ont été observés et décrits.

D’après l’observation des résultats de nos hypothèses, nous pouvons conclure que la chèvre pourrait donner naissance à cet agneau.

 

 

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