Croissance et performances économiques : « Le Sénégal figure dans le peloton de tête en Afrique »

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Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo a présidé, ce mardi, la présentation du rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique sub-saharienne. Cette rencontre a eu pour objectif de faire la situation économique et sociale des pays africains. Mieux, elle constitue un moment privilégié d’échanges centrés sur les défis et les opportunités qui se présentent au continent africain et sur la place qui devrait être le sien dans un monde en constante évolution. Il ressort de l’étude que la reprise économique sur le continent devrait se poursuivre avec un taux de croissance global qui devrait passer de 3% en 2018 à 3,5% en 2019.

Toutefois, d’après le ministre des Finances et du Budget, ces chiffres occultent beaucoup de disparités entre les États. A cet égard, il estime qu’il est important de rappeler que, grâce aux résultats probants obtenus dans la mise en œuvre de la politique économique et sociale déclinée dans le PSE, le Sénégal figure dans le peloton de tête en Afrique en termes de taux de croissance et de performances économiques. « En outre, le rapport attire l’attention sur les éléments de risques intérieurs et extérieurs susceptibles d’entraver l’activité économique dans la Région. Il s’agit, notamment, entre autres, de l’essoufflement de l’économie mondiale ainsi que les tensions commerciales fortes, les chocs climatiques qui risquent d’affecter la production agricole dans certains de nos pays, les insuffisances des systèmes de gestion des finances publiques », a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.

Face à ces contraintes, il indique que les experts du FMI ont formulé des recommandations pertinentes pour accroître la résilience de nos économies et générer une croissance durable élevée et inclusive. Parmi les mesures préconisées par le Fonds, il y a l’amélioration de la gestion des finances publiques à travers l’accroissement des recettes publiques, la maîtrise des risques budgétaires ainsi qu’une bonne politique d’endettement. Il s’y ajoute l’efficience des investissements publics, et l’accroissement de l’investissement privé à travers, entre autres. Ce, en plus de la mise en place d’une Zone de Libre Échange pour l’Afrique. « Ces différentes recommandations recoupent parfaitement les orientations que le Président de la République Macky SALL, a donné au Gouvernement depuis son accession à la Magistrature Suprême en 2012.

Ainsi, en matière de gestion des finances publiques, des efforts considérables ont été consentis, ces dernières années, pour réduire de manière progressive et continue le déficit public, améliorer la gestion de la dette de l’État et renforcer la qualité des investissements publics », a rassuré le ministre. Avant de rappeler que le Sénégal souscrit à l’idée prônée par les experts du Fonds de concrétiser l’accord sur la Zone de libre-échange continentale en vue de stimuler les échanges commerciaux intra-africains et de favoriser, ainsi, l’atteinte de l’objectif d’intégration économique, conformément aux orientations stratégiques de l’Union Africaine et du NEPAD.

Toutefois, renseigne-t-il, pour la matérialisation de cette vision, il est nécessaire de supprimer les barrières juridiques, d’améliorer les voies de communication et de renforcer la compétitivité et la productivité de nos économies. « Tenant compte de cet impératif, le Gouvernement du Sénégal a consenti, ces dernières années, d’importants investissements pour développer les corridors routiers en vue de renforcer les échanges avec nos pays voisins.

Dans ce cadre, il est important de relever que plus de 80% des ressources mobilisées à travers les budgets d’investissement exécutés sous le Magistère Macky SALL, ont été investies dans les 6 secteurs clés du volet public du Plan Sénégal Emergent (PSE), à savoir : les infrastructures et services de transports, les infrastructures et Services Énergétiques, l’Agriculture, l’Education et la Formation, l’Hydraulique et l’Assainissement et la Santé et Protection Sociale », soutient le ministre de l’Economie et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.

 

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