« En moins de 48 heures, nous avons noté plus de 13 morts. C’est extrêmement regrettable », a fustigé le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Oumar Youm qui promet que son département va « prendre les dispositions nécessaires pour remédier à cette tendance haussière qu’il faut combattre avec tous les moyens ».
Dans un entretien au quotidien Lobservateur, il liste les causes du mal et annonce une batterie de mesures pour éradiquer le fléau. Me Youm dit miser en premier lieu sur « la sensibilisation des transporteurs, des chauffeurs, de la communauté des acteurs du transport en général, pour qu’on ait plus d’implication et de responsabilité dans le respect du code de la route, mais aussi l’implication dans la déontologie du transport routier ».
Il s’agira également, entre autres mesures, de faire « une évaluation des auto-écoles pour comprendre les conditions dans lesquelles les futurs détenteurs de permis de conduire sont formés, encadrés et sensibilisés ».En plus du matériel roulant très vétuste, un constat du ministre, il y a l’absence de visite technique comme pour le cas des véhicules accidentés sur la route Nioro-Kaolack, note Oumar Youm qui révèle à cet effet, que seuls 56% du parc passent la visite technique.
« Nous allons renforcer les contrôles techniques par la mise en place de brigades mixtes entre les agents assermentés du ministère et les forces de sécurité pour justement accroître les effets de contrôle et sa permanence pour limiter les accidents », annonce le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement.