« On accuse ma fille de lesbianisme, mais si vous saviez ce que je vis… »

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Oumy Dramé est très affectée. Elle est au bord de la crise de nerfs. La vieille dame, qui a perdu son mari, a pris en charge ses enfants. Elle se lève à 5 h du matin pour leur chercher à manger. Parfois, à midi elle ne propose que du « niankatang plus beugeuth » (riz blanc avec des feuilles d’oseille) à ses enfants. D’autres fois, elle peut rester deux jours sans avoir de quoi nourrir sa famille. Elle a vendu ses habits de valeurs, ses bijoux et tout ce qu’elle avait pour que sa progéniture ne meurt pas de faim. Dans la modeste maison où elle loue deux chambres, il n’y a ni courant, ni aucune commodité. Ses enfants dorment à même le sol, faute d’avoir un matelas. Cette mère est aujourd’hui meurtrie par cette histoire de lesbienne qui a mis sa fille au-devant de la scène.

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