La journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone est célébrée ce lundi, 16 septembre. D’où cette question : Quelle est l’état actuel de cette couche qui protège contre les rayonnements ultraviolets du soleil, nocifs pour les êtres vivants ? Le constat est fait par les spécialistes que, même s’il reste des efforts à faire, beaucoup d’avancées sont notées depuis le protocole de Montréal, qui a permis l’abandon progressif des substances appauvrissant la couche d’ozone. L’objectif est de réduire les gaz à effet de serre.
32 ans et en voie de guérison
« Les experts nous disent que ce trou qui a été remarqué il y a quelques décennies au niveau de la couche d’ozone est en train de rétrécir, exulte Aïssatou Diouf, la responsable du plaidoyer du climat énergie à l’ONG Enda énergie. Parce qu’aujourd’hui les Etats ont mis en place des politiques au niveau international pour y répondre. Mais également les industriels ont accepté de jouer le jeu en mettant en place, par exemple, dans le système de réfrigération, de nouveaux appareils qui prennent en compte le besoin de conserver cette couche d’ozone. »
En face, Reine Marie Coly, la coordonnatrice du programme ozone Sénégal signale que « c’est la couche stratosphérique de l’atmosphère qui est enfermée. Et cette couche, c’est au niveau de l’Antarctique que le trou se trouve. Mais, il faut savoir que les conséquences ne se limitent pas seulement à ce niveau, c’est tous les pays qui sont concernés. Donc, cette dégradation ne fera que du mal aux pays. »
Selon elle, « chaque pays doit mettre en place un dispositif réglementaire que ce soit sur le plan formation ou renforcement de capacités pour répondre aux dispositions du nouvel amendement. » En appoint, Aïssatou Diouf préconise une concertation de l’ensemble des acteurs, du ministère de l’Environnement, des autorités douanières également, dans la politique de protection de la couche d’ozone.
Le 16 septembre a été désigné par l’Assemblée générale des Nations unies comme la Journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone. Cette désignation a eu lieu le 19 décembre 1994, en commémoration de la date, en 1987, à laquelle les nations ont signé le protocole de Montréal relatif aux substances qui diminuent la couche d’ozone.
Selon le site des Nations Unies spécialisé dans le domaine, le thème de cette année célèbre plus de trois décennies de coopération internationale en faveur de la protection de la couche d’ozone et du climat notamment grâce au Protocole de Montréal. Ce thème nous rappelle également que nous devons continuer sur notre lancée pour des peuples et une planète en bonne santé. En outre, le Protocole de Montréal a conduit à l’élimination de 99% des produits chimiques qui appauvrissent la couche d’ozone, autrefois présents dans les réfrigérateurs, les climatiseurs et de nombreux autres produits.