LES STRUCTURES DE SANTE APPELEES A UNE SYNERGIE DES ACTIONS

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L’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a abrité une journée de réflexion et de partage sur l’approche «One Health» ou «Une seule Santé» développée par la FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), en partenariat avec l’USAID. Cela entre dans le cadre de la célébration de la Semaine mondiale de sensibilisation sur la résistance aux antimicrobiens. Le but est de faire en sorte que toutes les structures qui œuvrent dans la santé puissent travailler ensemble afin de lutter contre cette résistance.
Cette célébration entre dans le cadre de l’implémentation d’une stratégie mondiale qui vise à lutter contre l’une des plus grandes menaces que constitue la résistance aux antimicrobiens. D’où la nécessité aujourd’hui de promouvoir l’approche “One Health” ou «Une seule Santé» au niveau des universités. Cette approche voudrait que l’ensemble des structures qui œuvrent dans le domaine de la santé travaille en synergie et de concert sans qu’aucune d’elles ne perde ses  attributs du point de vue disciplinaire, de l’avis du Docteur Ibrahima Lô, vétérinaire et expert One Health au niveau de la FAO. “Le One Health a été institutionnalisé au niveau du Sénégal, depuis décembre 2017 grâce à l’appui de la FAO, dans le cadre de la mise en place du programme de sécurité sanitaire mondiale. Celui-ci répond à un besoin qui a été identifié par l’Assemblée mondiale de la Santé et c’est d’arriver à ce que le règlement sanitaire international qui fait office de loi pour les États pour une santé globale au niveau de l’ensemble du pays puisse avoir lieu”, a-t-il soutenu.

Ainsi, la FAO a le mandat, à travers ce programme, sur cinq domaines techniques bien précis, contrairement au règlement sanitaire international qui en compte 19. Ces cinq domaines sur lesquels la FAO travaille sont, entre autres, la lutte contre les maladies zonotiques; le renforcement du système de laboratoires pour la détection des maladies au niveau des pays; le renforcement aussi des ressources humaines en termes de capacités et de compétences; le renforcement de la biosécurité et de la bio-sûreté et enfin le renforcement de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens qui a fait l’objet de cette activité initiée au niveau de l’UGB de Saint-Louis.

 

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