L’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts) et le comité des pays en développement a organisé hier, lundi 25 novembre, à Dakar la Conférence internationale des mathématiques appliquées à des questions de développement (MADEV2019). Le thème retenu pour cette conférence est : «Outils et modèles de la théorie du contrôle appliqués à l’énergie, à l’épidémiologie et à l’eau». Un choix de thèmes qui parait particulièrement adapté aux problèmes de développement du Sénégal en particulier, et de l’Afrique subsaharienne en général. |
La Conférence internationale des mathématiques appliquées à des questions de développement (MADEV2019) s’est tenue hier ; lundi, à Dakar et a été organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts).
L’objectif de cette rencontre est de montrer comment les mathématiques de la théorie du contrôle (incluant les techniques informatiques) peuvent contribuer, soit à faire avancer les problèmes liés à l’épidémiologie, à l’énergie et à l’eau, soit à aider à la décision pour ces problèmes. « Les mathématiques sont à la base de tout savoir », selon le directeur de l’Ansts Doudou Ba qui estime que l’application de ces dernières dans les différents domaines de la science devrait nous amener à apporter des réponses concrètes aux difficultés auxquelles les populations sont confrontées notamment celles liées à l’énergie, à l’épidémiologie et à l’eau. Le plan stratégique 2018-2022 décliné autour de six axes, vise de l’avis du représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, Malick Sow, à accompagner les actions initiées par le gouvernement du Sénégal pour relever le défi de la diffusion et de l’exploitation du savoir scientifique et technologique afin d’atteindre les objectifs de l’émergence. Dans le cadre de la promotion des sciences de la technologie et de l’innovation au Sénégal, «de nombreuses concertations se sont déroulées dans le pays et le Sénégal a réorienté l’ensemble de son système d’enseignement supérieur vers les sciences, les technologies, les sciences de l’ingénieur et les mathématiques», évoque le représentant du ministre. Avant d’ajouter qu’ « il nous faut une véritable politique de formation dans les métiers de la recherche et de l’innovation technologique car les pays qui maitrisent la science et ses nombreuses applications dominent l’économie mondiale, contrôlent les marchés internationaux et font rayonner leurs cultures et leurs pensées ». A terme, la conférence permettra de mettre en avant les travaux de recherche en mathématiques appliquées développées par des équipes africaines sur les questions importantes de développement suivant les thèmes proposés mais également de réunir les jeunes chercheurs africains travaillant sur ces thèmes afin de les encourager pour leur participation massive. |