Vers une nouvelle révision constitutionnelle ? Dans tous les cas, la satisfaction des propositions faites hier jeudi, 12 décembre, par les différentes forces engagées dans le dialogue politique, passera forcément par ce processus.
Les membres de la commission du dialogue politique, qui se réunissent tous les mardis et jeudis, se sont retrouvés hier, entre 09 heures et 14 heures. D’après L’Observateur, si les pôles de l’opposition et des non-alignés ont proposé les suppressions de l’article 80 du Code pénal et le cumul chef de l’Etat – chef de parti, la mouvance présidentielle, par la voix de Serigne Mbacké Ndiaye, demande, elle, la suppression de la limitation des mandats du président de la République.
« Depuis près de 3 mois, nous travaillons avec le Général Mamadou Niang pour échanger sur des questions d’ordre politique, explique-t-il, interrogé par le journal. Et nous sommes en train d’avancer sur beaucoup de choses. Le report des élections locales a été discuté et il y a eu des avancées majeures. Là, on discute d’autres réformes qui pourraient améliorer l’état de la démocratie sénégalaise qui est tout de même une démocratie majeure ».
Le dernier mot appartient au président Macky Sall puisque ces questions seront soumises à son arbitrage.
La Constitution, issue de la révision constitutionnelle adoptée au référendum et promulguée le 5 avril 2016, indique, en son article 27, que « la durée du mandat du Président de la République est de cinq ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ».
Autre chose, le débat sur la suppression de l’article 80 à polémique et fourre-tout, n’est pas nouveau au Sénégal, dans l’arsenal juridique du Sénégal.