CEDT : Le directeur, l’intendant et des profs chipent 65 millions de Fcfav

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La dénonciation auprès de l’Ofnac a mis en cause l’existence d’une dette de cinq cent mille (500 000) FCFA du directeur du centre non remboursée à l’école, la non-tenue de réunions de coordination, l’adoption de décisions unilatérales et arbitraires (sans l’avis du comité de gestion), la conclusion d’un marché de fournitures par entente directe, l’occupation d’un logement de fonction et la perception concomitante d’une indemnité de logement ; la prise en charge des frais d’eau et d’électricité du logement de fonction du directeur par le Centre ; la remise d’une somme de douze millions (12 000 000) FCFA à un laborantin à l’insu du comité de gestion ; l’élaboration et l’exécution du budget prévisionnel sans approbation du comité de gestion et le non-respect des textes réglementaires.
Les investigations menées ont permis d’établir que l’administration du centre a outrepassé les dispositions de la circulaire n°001718/MENETFP/MDCAETFP/CT2/DFP du 20 décembre 2000 en versant indûment les ressources provenant de la contribution des étudiants étrangers aux acteurs (équipe de direction et professeurs). Cette somme représentant la contribution des étudiants étrangers est de droit une ressource destinée au fonctionnement du centre conformément à la circulaire sus visée, a relevé le rapport de l’Ofnac, repris par Libération.
Ces faits pourraient révéler des indices de détournement à l’encontre du directeur et de l’intendant du Centre d’entreprenariat et de développement technique (Cedt « G15 ») des indices de détournement de deniers publics et de fautes de gestion portant sur trois (03) années académiques. Le préjudice subi par le centre s’élèverait à soixante-cinq millions, six cent quatre-vingt et un mille, huit cent treize (65.681.813) FCFA.
De surcroît, aussi bien les professeurs que la direction ont eu à percevoir des sommes indues sur trois années académiques (2014-2017). Le non-respect des dispositions de la circulaire n° 001718 /MENETFP MDCAETFP/CT2/ DFP du 20 décembre 2000 pourrait être également constitutif d’une faute de gestion.
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