Les statistiques de la maladie à coronavirus au Sénégal montrent une évolution en dents de scie, avec une alternance de hausses et de baisses des cas testés positifs, selon les données fournies quotidiennement par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Depuis la détection du premier cas confirmé le 2 mars, il n’y a pas une tendance stable concernant l’évolution de la pandémie, concernant le nombre de cas testés par l’Institut Pasteur de Dakar et leurs résultats.
D’un cas confirmé, le nombre des nouvelles contaminations est passé de 11 à 19 en une semaine, avant de retomber à sept lundi dernier, et de se hisser à 13 cas, mercredi.
Aujourd’hui, en tout, 99 cas ont été déclarés positifs, neuf des patients étant guéris.
Quarante-cinq pour cent des 99 cas sont des Sénégalais, contre 55% d’expatriés, selon le ministère de la Santé.
Et certains malades ont contracté la maladie hors du Sénégal.
Les régions touchées sont Dakar (17 cas), Diourbel (28 cas), Saint-Louis (1), Thiès (8) et Ziguinchor (1).
En publiant mercredi le dernier bilan statistique de la maladie au Sénégal, le porte-parole du Comité national de gestion des épidémies, Aloyse Waly Diouf, a annoncé que 13 des 142 tests effectués le même jour sont positifs.
Cinq de ses 13 cas sont des cas importés, les autres étant des cas contacts, c’est-à-dire des malades qui ont été en contact avec un « cas confirmé » de coronavirus, au Sénégal.
Aucune transmission communautaire n’a été notée depuis deux jours, souligne le communiqué.
Il y a transmission communautaire lorsqu’une personne contracte le virus d’une source a priori inconnue.
Les cas confirmés sont pris en charge au centre de traitement de Diamniadio, à l’hôpital de Fann (Dakar), à Touba et à Ziguinchor.
Les cas suspects sont mis en quarantaine au hangar des pèlerins de l’aéroport Blaise-Diagne de Diass et dans certains hôtels.
Dans le cadre de la surveillance de l’épidémie, la cellule d’alerte du ministère de la Santé et de l’Action sociale s’est rapprochée du district sanitaire de Dakar-Ouest, le 28 février, pour le suivi d’un cas suspect de coronavirus.
L’information est venue d’un médecin privé travaillant à SOS Médecins. Les prélèvements effectués le 2 mars se sont révélés positifs.
APS