Avec le confinement prolongé, le monde pourrait s’attendre à un pic de natalité exceptionnel en fin 2020. De sérieuses enquêtes ont, par le passé, démontré le lien étroit entre le désœuvrement et la propension des couples à procréer.
D’après un article du Washington Post cité par le journal français le Figaro par exemple, le Shutdown (un type de chômage technique prévu par la loi américaine en cas de blocage institutionnel entre le Congrès et l’exécutif) survenu aux États-Unis en octobre 2013 a provoqué, neuf mois plus tard, un pic de naissance dans l’Etat de Washington qui abrite la plus grande population de fonctionnaires fédéraux des États-Unis. « Personne n’a apprécié le shutdown, mais il n’a pas été sans amour » ironisait alors le journal.
En France, un article de RTL de Pascal Praud et de Paul Turban attire déjà l’attention sur un possible pic de natalité en fin 2020 à cause du confinement. Les recherches sur les conséquences possibles du Coronavirus s’intéressent de plus en plus à la question.
Je recommande ainsi à nos autorités étatiques de prendre très au sérieux cette éventualité et de réfléchir déjà aux mesures à mettre en œuvre pour accueillir convenablement les éventuels arrivants.