Force Covid-19 : Un responsable Apr appelle à la transparence dans la gestion des fonds

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Face à l’urgence humanitaire du moment, à l’exigence d’union sacrée, à la confiance des Sénégalais aux mesures prises par le chef de l’Etat, force est de constater que le débat actuel sur les suspicions de corruption sur l’attribution des marchés (…) nous plonge dans une dissonance forcément préjudiciable à la lisibilité et à la sincérité de l’action du Président de la République », a déclaré le secrétaire à la communication de l’Apr France.
Et d’ajouter : « Ces allégations de corruption précitées ou rumeurs sur des velléités d’opacité dans la gestion des 1000 milliards du Forcd Covid-19 sont à contrecourant de la dynamique unitaire amorcée par le chef de l’Etat ». A ce titre, Dr. Dia pense que « sa gestion doit être claire et obéir à quatre principes : transparence, conscience, probité et surtout humanité, conformément aux termes de son objet existentiel. La méconnaissance d’un seul de ces principes et devoirs constitue un manquement grave susceptible de sanctions proportionnées à la hauteur de la trahison de la confiance ».
Pour le chargé de communication et stratégie de l’Apr France, le combat contre la corruption n’est ni plus ni moins qu’une réitération du devoir de respect de la dignité des modestes souscripteurs, des victimes du Covid-19 et du corps médical, ces héros des temps modernes qui, avec des moyens modestes sont présentement à l’origine des résultats spectaculaires.
Saluant, par ailleurs, la nomination du Général François Ndiaye à la tête du comité de suivi du Force Covid-19, Ibrahima Dia souligne qu’ « une telle moisson historique (1000 milliards) émane de la force d’une synergie exceptionnelle guidée par un devoir de communion nationale et un sentiment de fierté patriotique ».
De son avis, le Covid-19 a mis le Sénégal devant une équation qu’il trouve soluble à savoir « le défi de la transparence, notre responsabilité historique vis-à-vis de nos compatriotes, notre capacité à nous sortir seuls de l’ornière de la pandémie et, enfin, l’édification de programmes endogènes assortis de calendriers d’exécutions crédibles intégrant les exigences de justice sociale et d’égalité ».
Parce que, conclut Ibrahima Dia, « dans un contexte où chacun essaye d’éteindre le « feu » chez soi, nous avons l’occasion de prendre part à la construction de ce monde à partir de nos valeurs ».
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