Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, et près de 150 personnalités internationales ont annoncé, jeudi dernier, la gratuité d’un futur vaccin contre la maladie à coronavirus, dans une tribune intitulée : « S’unir pour un vaccin pour toutes contre le Covid-19 ». Un document auquel adhère l’Union européenne (Ue), soutient Irène Mingasson, ambassadrice de ladite institution auprès de la République du Sénégal.
Invitée de l’émission Jury du dimanche, elle va plus loin estimant que cela «s’attache à un appel de l’Oms avec une série de personnalités du monde de la recherche, des intellectuels, des politiques, et des Institutions internationales, pour agir comme nous devons le faire, et à tous les niveaux, pour combattre un virus qui nous touche tous, il faut qu’en ce qui concerne les moyens de réponse que nous mettons en commun, des stratégies de recherche de solution, nous travaillons ensemble».
Parmi les signataires de cette tribune, figurent le Président de l’Afrique du Sud et de l’Union africaine, Cyril Ramaphosa, le premier ministre du Pakistan, Imran Khan, le Président du Sénégal, Macky Sall, et son homologue du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo. D’après eux, la découverte d’un vaccin «est un meilleur espoir de mettre un terme à cette douloureuse pandémie mondiale».
Ce que confirme la diplomate européenne qui est d’avis qu’aucun État, ni aucun continent, ne peut gérer cette situation tout seul.
«L’Ue est très en faveur de ce langage qui est un appel à la coopération. Au niveau multilatéral, nous soutenons d’ailleurs très fortement l’Oms, à cet effet. Nous allons être tranquilles le jour où nous trouverons un vaccin, c’est certain. D’ailleurs, il y a quelques jours, le 4 mai, s’est tenu une conférence (virtuelle) de réponse globale sous l’égide de l’Ue, le G20, le Royaume-Uni et d’autres partenaires, pour lancer un téléthon pour trouver les moyens de financer la recherche pour davantage de capacités de diagnostic et de test et surtout pour la recherche d’un vaccin accessible à tous», indique notamment Irène Mingasson. Qui rappelle, dans la foulée, que ce vaccin doit être accessible en termes d’accessibilité économique et financière. Car, dit-elle, «ce sont des appels qui sont presque concomitants à la fois un appel à la volonté politique, aux bonnes volontés des chercheurs, des industriels de contribuer à la découverte de ce vaccin. Mais aussi un appel à tous ceux qui, comme l’UE, peuvent contribuer à trouver ce vaccin».