En détention provisoire depuis le 12 mars dernier pour corruption de mineure, détournement de mineure et pédophilie dans l’affaire Dieynaba Baldé, le directeur de l’Institut d’Entrepreneurship et de Gestion (ISEG), du fond de sa cellule, voit sa famille se disloquer.
Selon l’Obs, alors qu’il n’a pas fini d’avaler l’amère pilule de la procédure de coups et blessures volontaires impliquant sa fille, la chanteuse et Abiba et la nièce de sa deuxième femme Amsatou Seydi, un autre scandale secoue sa famille. En effet, d’après le journal, sa deuxième épouse a enclenché une procédure d’expulsion pour déloger sa mère, sa première épouse, ses enfants, sa sœur et les enfants de cette dernière, de la maison où ils vivent.
Amsatou Seydi, informe-t-on, a envoyé une sommation et une assignation d’expulsion dans laquelle elle demande à ce que tout ce beau monde quitte la maison dont elle se dit propriétaire. D’après l’Obs repris par emedia, avant ses déboires judiciaires, Diop Iseg avait transféré ces membres de sa famille de la maison qu’il avait louée qux Almadies, pour les installer dans cette propriété qu’il aurait achetée au nom de l’ISEG.
Mais, Amsatou Seydi, qui a été la directrice de l’école de son mari durant des années, dit être la maîtresse des lieux en brandissant l’état de droit réel délivré par le conservateur du bureau de Grand Dakar le 20 mai 2020, soit deux mois après la détention de Diop.
Dans la sommation, elle dénonce : « Contre toute attente Mbissine Ndiaye et ses enfants Nguénar Ndiaye, Fatou Diop et ses enfants ainsi que la société de gardiennage Nninki Pro Sécurité sont venus occuper des parties de mon immeuble sans que ne je ne sache à quel titre et de quels droits peuvent se prévaloir ces occupants ».