À Dakar, Ousmane Sonko expose son programme économique

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Le candidat de la coalition « Sonko président » à la présidentielle du 24 février prochain, Ousmane Sonko, a mis en avant dimanche son programme de politique économique au premier jour de sa campagne électorale, lequel se veut ambitieux relativement à « l’impératif » d’industrialiser le Sénégal par exemple.

« Nous avons un programme ambitieux en termes de politique économique » concernant notamment « l’impératif » d’industrialiser le Sénégal, « car nous n’avons jamais eu de politique industrielle », a-t-il dit.

Le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a débuté sa campagne dans la ville de Dakar, sillonnant plusieurs quartiers de la capitale, dont Ngor, Ouakam, l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, l’avenue Bourguiba, le marché Sandaga, la Médina, avant de terminer par le boulevard général de Gaulle, où il a tenu son meeting.

Ousmane Sonko a évoqué d’autres points de son programme, qui concernent la réduction du train de vie de l’État, la renégociation des contrats d’exploitation des ressources naturelles et minières.

Il a aussi souligné d’autres volets comme la réforme foncière, l’agriculture, la pêche, l’élevage, le tourisme.

Dans le domaine de la pêche en particulier, Ousmane Sonko déclare que son programme vise à protéger le secteur artisanal qui demeure selon lui agonisant, insistant sur la protection des ressources halieutiques.

Concernant le volet social, le candidat de la coalition « Sonko Président » a souligné la nécessité d’étendre la couverture maladie universelle à toutes les couches de la population.

La revalorisation du système éducatif à travers l’école publique, actuellement en souffrance, malgré les élites qui en sont sorties, compte aussi parmi les points évoqués par Ousmane Sonko.

« Nous sommes à 20 jours de la victoire. Le combat n’est plus un combat des partis politiques. Le seul parti qui existe ici, c’est le Sénégal », a-t-il lancé à l’assistance.

Il a appelé ses militants et sympathisants à devenir « des envoyés spéciaux » et « des prophètes » de son programme auprès des électeurs sénégalais.

« Quand on fait le tour du Sénégal, on a mal. Le Sénégalais souffre dans sa chair et dans le silence, alors qu’il y a des gens qui utilisent mal ses ressources », a-t-il déploré, appelant la population à être « très exigeant » vis-à-vis des acteurs politiques.

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