A Touba, cet après-midi du 19 février, devant une immense foule de ses partisans venus par milliers l’accueillir, Idrissa Seck s’est permis des versets en arabe qu’il s’interdit depuis l’ouverture de la campagne électorale. Sans doute pour faire la différence avec Macky Sall, qui a eu de la peine dans un passé récent à réciter deux vers d’un poème de Cheikh Ahmadou Bamba, le candidat de la coalition Idy 2019 a tenu à partir d’écrits du saint homme, cités dans le respect de la phonétique arabe, pour démontrer qu’on peut fonder une société performante selon le modèle de l’action construite sur le savoir. Voila pourquoi, poursuit Idy, il va accorder une priorité, s’il est élu, au parachèvement de l’université de Touba.
Le candidat a également promis à ses militants de régler définitivement la question de l’accès à l’eau potable dans la cité religieuse.