Abdou Aziz Paye: “Si j’étais procureur, tous ceux qui auront prononcé un certain discours…”

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Même si Macky Sall a pêché  le plus gros poisson de Dakar en perspective de la Présidentielle de 2019 avec l’épisode de la transhumance, ce soutien de taille n’ébranle point  Abdou Aziz Paye, secrétaire général  du Mouvement républicain sénégalais (Mrs).

Dans un entretien, l’opposant politique soutient: “Quand je vois une certaine pratique politique comme la transhumance et non l’alliance sur un programme alternatif se passer sous mes yeux, il me revient toujours à l’esprit cette fameuse citation de Edmum Burke qui disait : Eviter de mettre le pays entre les mains d’une tribu, de vulgaires politiciens qui constituent les bas-fonds de l’espèce humaine.  Avec tout ce tollé général que ça a créé dans ce pays avec toutes sortes d’invectives et autres, peut-être il a d’autres raisons de s’en réjouir mais on verra sous peu.

Si cette transhumance ne hante son sommeil,  les injures politique préoccupent Abdou Aziz Paye, morceau choisi pour parler l’affaire Sonko.

Vous savez, au Sénégal, on a tendance à agiter des questions auxquelles il faut faire attention. En tout cas, si j’étais procureur de la République, tous ceux qui auront prononcé un certain discours tendant à mettre l’intégrité d’une personne en danger seront entendus et poursuivis. Pour moi, Sonko est, je pense, un musulman comme moi pratiquant et je m’en arrête là“, a laissé entendre  Abdou Aziz avant d’ajouter que “la transhumance répugne à ma conscience, car nous ébranlons les fondamentaux sur lesquels la société sénégalaise est bâtie en termes de valeur normative. L’invective est la dernière des intrépidités.”

Concernant le parrainage, ce système n’est que de la honte pour un Pays de la Teranga, déplore t-il

Tel qu’il est conçu et appliqué, est une honte pour la République, car rien ne justifie cet empressement si ce n’est une volonté manifeste de tripatouiller les élections en changeant les règles du jeu. Le plus préoccupant, c’est qu’une fois de plus on met le Conseil constitutionnel dans l’impossibilité de défendre les intérêts exclusifs du Sénégal. Il faut que la majorité présidentielle arrête de violer les textes de loi.”

Le Mouvement  Républicain Sénégalais (Mrs) est un parti politique qui a vu le jour après la réforme constitutionnelle de 1978 où le Président Senghor avait souhaité la mise en place d’un multipartisme limité à quatre courants de pensée. Son objet principal consiste à  défendre les valeurs de la  la République.

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