Le président de l’Alliance pour le travail et la citoyenneté (Act), Abdoul Mbaye attaque, encore le Président de la République, Macky Sall. A l’en croire, les agissements de ce dernier sont anti-démocratiques. « Loi anti casseurs devenus terroristes et le Code électoral non consensuel, niant des droits de l’homme. Les nuages s’amoncèlent et cela ne présage rien de bon. C’est peut être le choix retenu par nos gouvernants pour créer un chaos comme moyen de parvenir à leur objectif de pérennité », accuse-t-il.
Selon le banquier, par ailleurs homme politique, « Macky Sall ne cherche pas seulement à se venger d’Ousmane Sonko mais de toute l’opposition ». « Il cherche également à prouver aux marabouts impliqués pour une solution à la crise de mars dernier qu’ils se sont trompés dans leur analyse et les concessions à lui demandées », soutient Abdoul Mbaye.
Poursuivant, il indique que « le président ne cesse d’étonner ». Le leader de l’Act affirme sur Twitter: « Face à l’histoire, il choisit d’être le plus petit des présidents du Sénégal. Diouf a fait voter un code électoral consensuel sans en changer une virgule. Wade a laissé manifester le 23 juin. Lui, reste dans sa petite ruse et ses calculs de petit politicien ».
En fait, la Conférence des leaders a sorti un communiqué pour déclarer que « par l’initiative d’un dialogue politique digne d’un épisode théâtral, Macky Sall a entretenu pendant plus de deux ans l’opinion publique, une partie de la classe politique et même des notabilités coutumières et religieuses dans son jeu politicien de conservation du pouvoir qu’il sait mal acquis depuis 2019 et par tous les moyens pour en fin de compte éluder les questions politiques et les questions d’enjeu démocratiques qui pourraient contribuer à la tenue d’un scrutin intègre, transparent et démocratique ».
Parmi ces questions politiques et d’enjeu, font savoir les opposants, « il convient de rappeler, entre autres: la question du bulletin unique, la caution pour les élections locales, les articles L31 et L32 qui constituent de fait un moyen de confiscation permanente des droits civils et politiques de Karim Meissa Wade, de Khalifa Ababacar Sall, d’Abdoul Mbaye et très prochainement d’autres leaders de l’opposition démocratique entre les mains de Macky, qui en use et en abuse ».