À côté de la hausse du prix de l’électricité, l’endettement était une des préoccupations majeures des députés notamment ceux de l’opposition, au démarrage du marathon budgétaire, ce mercredi, 27 novembre, en plénière à l’Assemblée nationale.
8 mille 0 76 milliards d’endettement
Interpellé à plusieurs reprises, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a assuré que le Sénégal est autour de 54% de taux d’endettement. « Nous sommes tous d’accord que le pays a besoin d’un endettement pour se développer », a-t-il motivé, soutenant que « c’est un endettement normal, nécessaire dans le cadre du développement économique du Sénégal. C’est vrai, aujourd’hui, on est à 8 mille 076 milliards F CFA d’endettement, représentant 53,5% du PIB comparativement à la norme communautaire de 70%. Nous sommes encore dans une situation acceptable mais nécessairement c’est un endettement justifié mais il est surtout sain. Cette dette respecte tous les critères de viabilité mais aussi de soutenabilité. »
D’autant plus que cet endettement a « permis de financer des infrastructures, l’agriculture, l’assainissement, la santé, l’éducation », entre autres.
Par ailleurs, a-t-il détaillé, sur un seuil de 240 % admis, on est à 196,4, s’agissant de sa valeur sur l’exploitation des biens et services, entre autres chiffres.
En outre, concernant les indicateurs de soutenabilité notamment le service de la dette extérieure sur les exportations, Abdoulaye Daouda Diallo a indiqué que le Sénégal est à 17,5% sur 23%.