L’Ige a aussi mis l’accent sur le surpeuplement carcéral et demande à l’Administration pénitentiaire de «contrôler régulièrement les pratiques professionnelles de ses agents». En même temps, elle s’est montrée étonnée que les régisseurs n’habitent pas au sein des établissements pénitentiaires ou à proximité comme à Thiès et à la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6. Pourquoi ? Selon les informations, ceux appartenant à l’Etat et situés à proximité de cet établissement et du Camp pénal ont été cédés à des agents de l’Administration pénitentiaire à la retraite. «La seule résidence disponible dans les environs est celle du régisseur du Camp pénal dont l’actuel titulaire au poste n’arrive pas à en disposer en raison d’une occupation indue», dit-elle en soulignant que de «telles réalités prévalaient au moment des investigations de l’Ige dans d’autres établissements pénitentiaires où des agents mutés voire admis à la retraite continuaient d’occuper irrégulièrement des logements administratifs». Par conséquent, elle «demande de faire libérer tous les logements par nécessité de service destinés aux directeurs d’établissement irrégulièrement occupés afin de les affecter aux ayants droit. Ils doivent être logés dans l’enceinte ou à proximité de leur établissement, eu égard à la sensibilité de leur fonction…»