Cheikh Seck, député socialiste et membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), est désigné pour présider la commission d’enquête parlementaire devant enquêter sur l’affaire des 94 milliards qui oppose le leader de Pastef et député Ousmane Sonko au directeur des Domaines Mamour Diallo à propos du TF 1451/R. Le maire de Ndindy a été choisi lors de la première réunion de ladite commission, tenue ce vendredi dans la salle de la Commission de l’Économie générale, des Finances, du Plan et de la Coopération économique.
Présidée par le député Aymérou Gningue, en sa qualité de doyen d’âge des membres présents, la rencontre était l’occasion de mettre en place le bureau de la commission et de définir la méthodologie de travail, d’après un communiqué parvenu à SeneWeb.
Cheikh Seck, président de la Commission du Développement et de l’Aménagement du territoire, aura comme rapporteur Dieh Mandiaye Bâ, la présidente de la Commission de l’Économie générale, des Finances, du Plan et de la Coopération économique.
Les autres membres de la Commission d’enquête sont le président du groupe parlementaire Benno bokk yakaar, Aymérou Gningue, le président de la Commission de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Équipement et des Transports Nicolas Ndiaye, le président de la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains, Seydou Diouf, le président de la Commission des Affaires étrangères, de l’Union africaine et des Sénégalais de l’extérieur, Papa Sagna Mbaye, et Me Djibril War, le chef de la délégation sénégalaise au Parlement Panafricain.
L’opposition aux abonnés absents
L’autre fait qu’il faut signaler est qu’aucun député de l’opposition ne fait partie de la Commission d’enquête parlementaire. À ce titre, précise le communiqué, «dans un souci d’équilibre et de transparence et en l’absence des représentants du Groupe parlementaire Liberté et Démocratie et des non-inscrits», il a été suggéré la vacance du poste de vice-président en attendant la suite qui sera réservée à la saisine de ces groupes par le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.
S’agissant de la méthodologie, il a été demandé aux membres du bureau de la Commission d’enquête parlementaire de «procéder à la revue documentaire et de faire prendre les dispositions nécessaires afin de respecter les délais réglementaires de dépôt du rapport de la Commission au plus tard le 15 août 2019».