Depuis Typ où il s’était rendu pour rendre compte le Khalife Général des mourides de sa rencontre avec Me Abdoulaye Wade,Me Madické Niang s’est prononcé sur l’affaire Ndiagne. « J’avais proposé un ministère chargé des affaires religieuses. Celui-ci pourrait, dans des discussions, amener les maitres coraniques et les chefs religieux à se mettre d’accord autour de beaucoup de choses. Rappelez-vous j’avais dit qu’il fallait convaincre les chefs religieux et les maîtres coraniques pour qu’on puisse introduire l’enseignement des métiers et l’apprentissage dans l’enseignement coranique. J’avais dit que tous ne peuvent pas être maîtres coraniques. Ils devront affronter les dures réalités de la vie. Après la formation dans l’école coranique, ils doivent bénéficier d’une formation professionnelle dans le but d’avoir un métier. Chose qui serait un atout considérable pour eux. Mais une fois de plus, ces propositions n’ont pas été appliquées. C’est pourquoi nous avons aujourd’hui un décalage entre ce que dit la Justice et ce que font les maîtres coraniques. Serigne Mountakha a eu une position très sage lorsqu’il dit qu’il attend la décision de la Justice, ensuite, consulter les chefs religieux et de faire des propositions au gouvernement ».