La Banque régional des marchés (BRM) et la famille de Ndiouga Kébé au tribunal le 27 décembre. Une affaire d’escroquerie, faux et usage de faux en écritures privées de banque et tentative d’extorsion de fonds est à l’origine de cette affaire à milliards qui risque de ternir l’image de la banque et de son directeur Alioune Camara.
Tout est parti, rapporte le journal Libération, d’une plainte de Focus immobilier. Et, c’est dans le cadre d’un projet immobilier consistant à la construction et la commercialisation d’appartements que l’entreprise contrôlée par la famille de feu Ndiouga Kébé s’est rapprochée de la société dénommée « Siim Suarl » à l’effet d’obtenir un financement à hauteur de 5 milliards de francs CFA.
Selon l’accord convenu entre les parties, indique la source, la BRM a exigé et obtenu un cautionnement hypothécaire à hauteur d’un milliard francs CFA sur l’immeuble Focus Drive et une promesse de cautionnement hypothécaire à hauteur d’1 milliard 500 millions de francs CFA sur des appartements objets des lots C, A1, B1 et G abritant l’immeuble Focus O2, situé sur la Corniche ouest, une garanti d’1 milliard et une caution personnelle et solidaire de Khadim Kébé, jusqu’à un milliard de francs CFA.
Le plaignant qui dit avoir respecté tous ses engagements, reproche à la BRM des » manœuvres frauduleuses pour faire main basse sur les 604,171 millions de francs CFA, ce qui n’est ni plus ni moins qu’une escroquerie ». Et réclame 1 milliard. Ce, au moment où Libération annonce des risques de saisie de certains biens du groupe notamment des appartements de l’immeuble O2